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Depuis le 1^er janvier 2019, un Fonds pour la promotion culturelle palinzarde a été créé. La Municipalité décide chaque année du montant alloué à ce fonds. Les demandes de subvention sont aussi analysées chaque année par la COMANIM qui répartit, à hauteur maximale de CHF 5000.- par projet, les soutiens octroyés. Les projets présentés peuvent être portés par une société locale, un groupe sportif ou musical et à titre individuel. Le ou les demandeurs doivent toutefois habiter ou œuvrer sur la commune d’Epalinges ou justifier d’un lien fort et en faire la promotion.

Chaque demande envoyée doit être accompagnée de documents suivants :

• Le formulaire ad hoc dûment rempli avec mention du montant sollicité (max. CHF 5000.-)
• Un descriptif détaillé du projet
• Le budget détaillé
• Le plan de financement avec la liste des autres institutions et montants sollicités
• Un bulletin de versement libellé au nom de l’organisation ou de l’organisateur

Règlement sur l'attribution d'une subvention par le Fonds pour la promotion culturelle

Pour plus d'informations, veuillez contacter l'Office des affaires culturelles, manifestations et communication en appelant le 021 785 61 75 ou en écrivant à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Nos activités quotidiennes ont toutes un impact sur notre environnement, que ce soit en termes de pollution, de ressources, de biodiversité, etc. Les avertissements se multipliant, il n’est aujourd’hui plus possible de les ignorer. Mais que peut-on bien faire pour y remédier à l’échelle individuelle?

Même sensibilisés, il peut être difficile de changer nos habitudes, de connaître des alternatives et des astuces, et surtout de les pérenniser au quotidien. C’est pourquoi la Commune d’Epalinges souhaite offrir la possibilité à une trentaine d’habitants de suivre un programme personnalisé de six mois afin de comprendre l’impact réel de leurs activités et de découvrir de multiples alternatives durables.

Le programme d'accompagnement
Déroulement
Premiers retours
Et pourquoi pas vous ?

En quoi consiste le programme d'accompagnement

Le programme d’accompagnement, proposé par la jeune société de conseils et ingénierie de l’environnement ALTERNA, comprend trois phases : 1) Diagnostic initial, 2) Suivi personnalisé de 6 mois et 3) Bilan final.

• Le programme commence ainsi par un diagnostic concernant les habitudes du participant qui permet de connaître la base sur laquelle élaborer un programme personnalisé et démarrer le suivi. Ce bilan est réalisé grâce à l’outil développé par le WWF, auquel ALTERNA ajoutent ses propres indicateurs afin d’obtenir des résultats plus complets.
• Durant le suivi, six thèmes sont abordés à raison d’un thème par mois : alimentation, consommation, énergie et logement, déchets, mobilité et loisirs. Le programme étant adapté au profil des participants, d’autres thématiques peuvent également être approfondies, telles qu’éducation et sensibilisation, biodiversité, finance et engagement citoyen.
• Au terme de ces six mois, un bilan est établi afin de rendre compte des progrès effectués et des moyens pour les pérenniser. Selon les ajustements réalisés dans le quotidien, le résultat ne se comptera pas seulement en termes de réduction d’empreinte carbone mais également en termes d’économies financières.

Les données récoltées seront évidemment anonymisées et ne seront en aucun cas transmises à des tiers. Ce nouveau projet s’inscrit de manière cohérente dans la volonté de la Commune de s’orienter vers plus de durabilité et avec tous les projets qui ont été mis en œuvre ou qui seront proposés à l’avenir.

Déroulement

20 Palinzards et Palinzardes participent à ce programme de réduction de l’empreinte carbone !

La Commune remercie chaleureusement chacun d’eux pour leur intérêt et leur motivation.

Une seule personne dans le ménage peut participer à ce programme.Toutefois, l’aventure est à vivre et partager en famille et entre amis. Les échanges d’idées, d’expérience et d’astuces sont bénéfiques et peuvent mener à des discussions passionnantes.

Février 2021

Comme mentionné plus haut, la première étape pour les participants est de remplir un questionnaire afin d’évaluer son impact carbone au travers de ses habitudes quotidiennes.

Sur la base de celui-ci, la société Alterna élabore un programme personnalisé selon le profil et les intérêts des inscrits.

Mars à août 2021

Les participants bénéficient ensuite d’un suivi bienveillant afin de découvrir des alternatives durables à tester et éprouver au quotidien. Les six thèmes principaux sont abordés dans l’ordre souhaité par les inscrits et approfondis à leur guise, à raison d’un thème par mois.

Des solutions très concrètes sont proposées par Alterna, qui peut également informer sur les actions durables de la Commune dont la population peut bénéficier (à découvrir sous la rubrique Durabilité dans la colonne de gauche).

Septembre 2021

Un bilan carbone est effectué à nouveau au terme de ce programme de 6 mois afin de mesurer les efforts réalisées et les impacts positifs y relatifs. Ce bilan permet de visualiser les résultats dus à l’adoption de comportements plus respectueux de l’environnement et ainsi de pérenniser ces nouvelles habitudes.

Selon le profil de chacun, les économies d’émissions carbone peuvent s’accompagner de réelles économies  financières.

Au cours de ces quelques mois, la Commune informera la population sur les astuces proposées et communiquera sur l’avancement du programme.

Premiers retours

20 habitants et habitantes d’Epalinges ont débuté en février 2021 le programme de réduction de leur empreinte carbone avec la société Alterna.

L’empreinte carbone quantifie la quantité de gaz à effet de serre émise par personne. En moyenne en Suisse, la population émet 14 tonnes de CO₂ équivalent par an (tCO₂eq/an) par personne. Pour rétablir un équilibre climatique, chacun de nous devrait émettre à terme environ 1.5 tCO₂eq/an !

Et à Epalinges ?

La moyenne initiale des 20 personnes qui se sont lancées dans l’aventure de l’accompagnement environnemental est de 10,9 tCO₂eq/an.

Pour donner quelques ordres de grandeur, un aller-retour en avion Genève-New-York équivaut à 1 tCO₂eq, passer à un régime végétarien permet de réduire de 24% l’empreinte carbone de son alimentation ou encore passer du mazout à une pompe à chaleur permet de réduire ses émissions liées au chauffage de 60 à 80% ! 

A ce jour, les participants d’Epalinges ont abordé leurs premiers thèmes et ont réalisé leurs premiers défis. De nombreux participants réalisent que ce n’est pas seulement bénéfique pour leur empreinte carbone mais aussi pour leur bien-être et leur budget.

Le graphique ci-dessous illustre le bilan initial de l’ensemble des participants en tCO₂éq et permet de repérer les secteurs les plus impactants.

(Article rédigé en collaboration avec Alterna)

Qu’en pensent les participant-e-s d’Epalinges ?

La Commune a approché les participant-e-s afin d’apprécier leur satisfaction et de rendre compte de leur expérience. Mères de famille, sportifs, chercheuse, conseiller communal, musicien ou encore étudiant ont partagé leur ressenti.

• Qu’est-ce qui vous a motivé à vous inscrire à ce programme ?

Elodie : Peut-être que même en étant déjà sensibilisé, on ne prend pas forcément les meilleures mesures ou pas les plus optimales en termes de réduction carbone et le fait d’avoir un point de vue extérieur, des conseils avisés, permet d’être plus efficace. On est aussi dans la réflexion de ce qu’on va laisser à nos enfants.

Adame : Je connaissais l’émission Une seule planète (diffusée sur la RTS) que j’ai trouvée vraiment géniale. Quand j’ai vu que la Commune proposait ce programme, je n’ai pas hésité.

Tiziana : La proposition de la Commune pour participer à un tel projet était l'occasion de mettre mes connaissances à jour et de voir ce que je peux faire différemment afin de gaspiller moins d'énergie.

• Appréciez-vous l’expérience jusqu’à aujourd’hui ?

Tiziana : Oui, beaucoup. J'ai pu obtenir beaucoup de conseils, trucs et astuces pour continuer à être économe et écologique.

Youri : Oui, et le fait de pouvoir échanger avec un « conseiller Â» est très enrichissant.

Maude : Oui, l’échange avec ma coach est très ouvert. Elle est disponible, donne plein d’astuces, d’adresses et des feedbacks. Les défis sont accessibles et rend l’expérience ludique. Je suis très satisfaite.

• Avez-vous une meilleure compréhension de l’impact de nos activités quotidiennes ?

Céline : Oui, même si j'avais déjà une idée des impacts environnementaux de mes activités, il est bien d'avoir les valeurs chiffrées et de pouvoir mettre en perspective les différents domaines, et comparer ces valeurs avec la moyenne suisse ou mondiale.

Youri : Oui, et ça permet de hiérarchiser les gestes qu’on peut faire selon leur impact.

• Discutez-vous avec votre famille et/ou amis de ce programme et des alternatives ?

Natacha : Nous abordons ce programme en famille au quotidien et c’est une excellente occasion de sensibiliser les enfants à ces problématiques. Nous avons également mentionné l’initiative à certains de nos amis particulièrement concernés par cette démarche.

Adame : Oui, avec mon entourage, ma famille, mes collègues ou camarades que je côtoie. J’ai imprimé les défis pour que toute la famille participe. J’en parle autour de moi et incite les gens à s’y intéresser.

• Conseilleriez-vous à d’autres de suivre un tel programme, et pourquoi ?

Céline : Oui, le coaching individuel est tout à fait pertinent car il cible les actions les plus importantes à mettre en place pour notre situation, plutôt que des informations générales que nous pouvons trouver sur internet ou dans les journaux. D'autre part, le fait d'être encadré et de pouvoir échanger sur ces actions est motivant.

Natacha : Sans hésiter ! Le côté personnalisé permet vraiment d’aborder la démarche selon son niveau de connaissance et d’intérêt.

Elodie : Oui, tout à fait, car avoir un point de vue extérieur et des actions concrètes, pragmatiques et vraiment personnalisées selon la famille et le mode de vie est vraiment satisfaisant.

Maude : Oui, à 200%, je me réjouis d’aborder d’autres thèmes, c’est accessible à tous.

Et pourquoi pas vous ?

Pour connaître vous aussi votre impact carbone, rendez-vous sur https://www.wwf.ch/fr/vie-durable/calculateur-d-empreinte-ecologique. Puis, pourquoi ne pas tenter des alternatives ?

Alimentation

• S’abonner à un panier de légumes (Fédération Romande de l’Agriculture Contractuelle de proximité)
• Manger local et de saison
• Réduire sa consommation de viande
• Trouver 5 recettes végétariennes
• Réduire les déchets alimentaires
• Tester des recettes pour accommoder les restes  (Save food)
• Créer un potager chez soi
• Acheter un composteur

Consommation

• Visiter 3 magasins de seconde main (voir Bonnes adresses)
• Tester un magasin en vrac (voir Bonnes adresses)
• Faire réparer ses objets endommagés (voir Répare Café)
• Echanger/partager ses objets (voir Pumpipumpe)
• S’inscrire à la Bibliothèque d’Epalinges
• S’inscrire à la ludothèque

Energie

• Utiliser la bouilloire
• Utiliser les couvercles quand on cuisine
• Remplacer ses ampoules par des LED
• Remplacer son pommeau de douche
• Etendre le linge plutôt que d’utiliser le sèche-linge
• Laver le linge à basse température (30°)
• Ne pas mettre les fenêtres en imposte toute la journée si le chauffage est allumé
• Adapter la température dans la maison (voir illustration ci-dessous)

 Infos issues de Alterna et équiwatt

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Dans le contexte actuel de prise de conscience des enjeux environnementaux et sanitaires, la Commune d’Epalinges s’engage et s’engagera aussi à l’avenir en faveur de la durabilité. Les collectivités publiques ont en effet un rôle important à jouer dans la réalisation de la transition énergétique et écologique. L’échelle locale est souvent considérée comme un niveau adéquat pour mettre en place des projets dont les impacts positifs concrets peuvent être évalués sur le territoire dans lequel ils s’inscrivent, voire au-delà. Cette approche, largement partagée par les autorités communales, est à l’origine de plusieurs opérations mises en œuvre récemment et de nombreux nouveaux projets à concrétiser durant les prochaines années.

Qu’est-ce que la durabilité ?

En 1987, la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU a publié le « rapport Brundtland », un document qui a fait date et tracé les grandes lignes à suivre pour assurer, au Nord comme au Sud, un développement durable. Ce dernier y est défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la possibilité, pour les générations à venir, de pouvoir répondre à leurs propres besoins ».

Le développement durable comporte trois dimensions distinctes :

• Environnement
• Social
• Economie

On peut distinguer la durabilité faible et la durabilité forte.

Brièvement, la distinction repose sur la substituabilité ou non de chacune de ces dimensions. La durabilité faible sous-entend qu’une diminution des ressources naturelles peut être compensée en investissant dans une ressource de substitution (physique ou sociale) et soutient ainsi la désirabilité de la croissance économique, notamment. La durabilité forte remet en cause la durabilité faible en déclarant que ces dimensions ne sont pas substituables, mais complémentaires. Cette position peut être illustrée par le fait que « produire du capital artificiel nécessite des ressources naturelles dont les réserves diminuent Â»[1] (pour les ressources non renouvelables du moins). La durabilité forte appelle à une régulation autre que seule celle du marché.

Agenda 2030

L’Agenda 2030 est le nouveau cadre de référence pour les démarches de développement durable à travers le monde. Il a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015. On le représente souvent sous la forme d’une roue ou d’un rectangle composés de 17 « tuiles », pour autant d’objectifs de développement durable (ODD) dont la portée se veut universelle.

Ces objectifs couvrent la diversité des enjeux auxquels nos sociétés contemporaines sont confrontées – de la lutte contre les changements climatiques à la réduction de la pauvreté, en passant par la promotion d’une économie durable. Du global au local, ils invitent collectivités publiques, acteurs privés et société civile à s’engager ensemble en direction d’un monde plus durable.

En Suisse, l’association Coord21 a élaboré un Guide pratique pour un Agenda 2030 dans les Communes et les Cantons. Ce guide fournit aux collectivités un argumentaire, une marche à suivre et un catalogue de mesures permettant de transposer les 17 ODD à leur échelle.


[1] Mager Christophe, « Durabilité faible/forte Â», in Dictionnaire de la pensée écologique sous la dir. De Bourg Dominique et Papaux Alain, Parif, Puf, 2015.